Le département américain de la Défense a annoncé hier, vendredi 8 septembre 2017, avoir validé une vente d’armes à Bahreïn d’une valeur de 3,8 milliards de dollars, dont 2,7 milliards pour 19 chasseurs Lockheed Martin F-16.
Il y a aussi dans le lot deux patrouilleurs de 35 mètres de long, équipés de mitrailleuses, ainsi que 221 missiles antichars.
Le président des États-Unis, Donald Trump, a déclaré au mois de mai après sa rencontre avec le roi de Bahreïn que les relations Washington/Manama allaient redevenir bonnes.
Bob Curker, le président de la Commission des affaires étrangères du Sénat américain a lui déclaré un mois plus tard que le Congrès américain s’opposerait à toute nouvelle vente d’armes aux pays du CCGP (Conseil de coopération du golfe Persique) tant que ces derniers ne résoudraient pas leurs différends avec le Qatar.
Les groupes de défense des droits de l’homme ont déjà condamné à plusieurs reprises les États-Unis et les autres pays occidentaux qui continuent de fournir des armes à un pays connu depuis un certain temps pour réprimer sévèrement ses opposants.